La direction
de la rédaction de France Culture et la direction de la chaîne ont annoncé
mercredi 16 décembre à l'éditorialiste politique que son « billet »
matinal de 7h15 s’arrêterait à la rentrée de janvier.
Au motif que
cette chronique « n’était pas assez aboutie ».
La SDJ ne conteste d’aucune façon le droit légitime d'une direction à choisir ce qu’elle veut mettre à l’antenne.
La SDJ en
revanche ne peut que désapprouver la méthode qu’elle considère brutale.
« Brutale ? Les mots ont
un sens ! » répondent la directrice de la chaîne et le directeur de la
rédaction. Ce dernier affirme avoir accompagné depuis quatre mois le
billettiste avant de lui signifier
l’arrêt de sa chronique. Il n’y aurait donc rien de brutal.
Nous insistons sur ce point car
à notre connaissance, rien n’a pu réellement alerter le journaliste. Sauf une
remarque négative formulée par le directeur de la rédaction il y a quelques
jours au sujet d’une chronique (25/11/2015) qui critiquait les sondages
commandés par Radio France et les sondages en général.
Nous n’osons au passage ni
imaginer une forme de censure, ni une réponse à une éventuelle pression. La
question a d’ailleurs été posée par la SDJ, la réponse des directions a été
« non ».
Pour la SDJ, le cœur du
problème est le défaut d’accompagnement, l’absence d’un débriefing régulier et
d’un éventuel recadrage de la chronique. Tout cela aurait pu éviter une
décision qui apparaît in fine tardive, soudaine, surprenante, injustifiée et
impréparée. Car aucune solution n’est proposée pour la suite dans 3 semaines.
Et cela ne fait que créer du trouble et du désordre au sein du service politique.
Inutilement.
Il y avait d’autres façons de
terminer l’année 2015 à la rédaction de France Culture.
La SDJ souhaite pour 2016 un
management plus apaisé où soient réaffirmés les mots « dialogue » et
« empathie ».
Communiqué du 18 décembre 2015
Communiqué du 18 décembre 2015
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