Dans quelques semaines, le chef de l'Etat nommera directement le nouveau PDG de Radio France.
Il pourra aussi le révoquer. Et encore plus facilement que prévu.
Le Parlement avait conçu un garde-fou, bien mince : il s'accordait un droit de veto, par le biais des commissions des affaires culturelles. La révocation était légèrement encadrée. Depuis mardi, elle ne l'est plus. Le Conseil constitutionnel a censuré cette disposition. Pour limoger un PDG de l'audiovisuel public, le pouvoir exécutif aura donc les mains libres.
Encore une fois, la SDJ de Radio France dénonce avec force ce dispositif scandaleux. La radio publique ne doit pas devenir une radio d'Etat.
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